Au Burkina Faso, l’équipe de Murcia espère battre de nouveau une équipe de Salitas qui a laissé les meilleures impressions à l’aller.
Pas de répit pour le CSS ces derniers temps, avec l’enchainement des compétitions à rythme soutenu. Contraints d’aligner un onze formé de jeunes du cru face à l’ESS récemment en championnat, le CSS y a certes laissé des plumes, mais il a aussi permis aux talents en herbe sfaxiens de franchir un palier en jouant d’égal à égal avec leurs aînés de l’Etoile du Sahel. Au final, franchement, avec des éléments de la trempe d’Ousmane Camara, Azmi Ghouma, Zakaria Mansouri, Mohamed Aziz Saihi, Hamdi Sellami, Oussema Bahri, Abdallah Amri, Wael Tlili, Bechir Ghariani, Haroun Ben Ameur et tant d’autres, la relève au Club Sportif Sfaxien est assurée pour les dix prochaines années. Retrempons-nous maintenant en compétition continentale et abordons l’acte II de l’explication entre les Burkinabés de Salitas et le CSS. L’équipe sfaxienne a mis le cap sur Ouagadougou assez tôt, en début de week-end passé, afin de se produire aujourd’hui dans les meilleures conditions. Et au Burkina Faso, l’équipe de Murcia espère battre à nouveau une équipe de Salitas qui a laissé de bonnes impressions lors de la manche aller, malgré la défaite par la plus petite des marges.
Gagner pour rebondir
Pour les coéquipiers d’Aymen Harzi, la victoire est impérative. Non pas parce que l’équipe est à la traîne au classement, loin de là. Mais en raison du fait que le CSS ne peut pas se permettre d’accuser le coup trop longtemps. En clair, un passage à vide en C3 doit être ponctuel, surtout en phase de groupe. Tenu en échec par l’ESS, au Taieb Mhiri, lors de la journée précédente, le CSS a même frôlé la correctionnelle après avoir été mené (2-0). Bref, cet après-midi, les Sokari, Chawat, Ben Ali, Dagdoug, Ammar, Maaroufi, Edwo et autre Gâaloul doivent mettre les bouchées doubles face à un adversaire qui espère se relancer face aux Sfaxiens.